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tsukemono

24 avril 2020

Amer 2009 Hélène Cattet & Bruno Forzani

Pas vraiment de récit ici, mais trois moments dans la vie d’une femme, de son rapport à la sexualité et à la mort. Quasiment pas de dialogues, tout est dans l’image, le son et le montage. Tous les plans sont très conscient d’eux-mêmes, doivent être beau et référentiels, et ont une dimension fétichiste. Le tout est bien sûr un festival pour les aficionados d’un certain cinéma italien (l'affiche, tout un programme), mais plus loin on peut le voir comme un hommage à un cinéma primitif et innocent. (vu en 2017-2018)

 

amer

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24 avril 2020

Sexe, mensonges et vidéo (Sex, lies, and videotapes) 1989 Steven Soderbergh

Marivaudage à l’aire des camescopes (ça semble déjà loin). Entre le film d’auteur, des femmes sont filmées en train de parler de la chose, qui est donc dite mais jamais montrée, et le film grand public avec de jolies femmes donc, le salaud de mari, l’ami trop mignon, et une morale qui est sauve. Le film est sexy, la forme est belle. (vu en 2019)

 

SexLiesVideotapes

23 avril 2020

Burning (Beoning) 2018 Lee Chang-dong

“Ne fais pas comme si la mandarine existait, oublie qu’elle n’existe pas” dit la petite Hae-mi à Jong-su (de tête), et c’est sans doute la clef du film, qui parle de cinéma et de fiction (je crois). On est amené à douter de tout ce que l’on voit : le chat existe-t-il ? le chat est-t-il Hae-mi ? Ben est-il un tueur ? Jong-su le tue-t-il ? Y-a-t-il vraiment un mystère, tout ne se passe-t-il pas dans l’imagination de Jong-su ou dans le livre qu’il veut écrire ? Tout ceci n’est jamais explicite, tout semble effectivement arriver, mais après coup on peut douter de tout ce que l’on a vu, et ce doute est amené avec une grande subtilité. On note aussi quelques commentaires sur la Corée d’aujourd’hui, le fossé entre riches et pauvres, nord et sud, ville et campagne… Et oui, la scène de danse d’Hae-mi sur la trompette de Miles Davis ne s'oublie pas. On est invité à se perdre, sans résistance. Haunting. (vu en 2019)

 

burning

23 avril 2020

Conan le barbare (Conan the barbarian) 1982 John Milius

On sent l’effort sur la direction artistique, comme on dit, bref je mettrais bien ce vieux trône dans mon salon, et on note la mise en scène, pas transcendante, mais qui essaie de faire passer un max de l’histoire par l’image. Ceci dit, ben ça ressemble pas au Conan que je connais (je suis très Frazetta), pas assez sombre, sauvage (Arnold a la carrosserie, mais pas le spirit). L'histoire en vaut une autre, et c’est peut-être ça le problème, passé l'exposition, on s'en fout un peut. La musique, pas mal, est gavante à la longue. Bref, j’ai regardé l’heure plus d’une fois… C'est sûr, c'était mieux quand j'avais 14 ans. (vu en 2019)

 

Conan

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